Pour rappel, j’avais hérité d’un vieil appareil reflex. J’utilise téléobjectif de 300 mm et un zoom 70-210 avec fonction macro. Par la suite, comme je prenais goût à la photo animalière, j’ai acheté d’occasion un boîtier avec moteur, de manière à pouvoir prendre des photos à distance (grâce à un câble électrique). Je ne devais donc plus aller réarmer mon appareil, et donc faire fuir l’animal qui se trouvait devant l’objectif.
Je ne suis pas du tout spécialiste photo. Les photos sont développées en 10×15 cm brillant, de la même façon que mes photos de vacances. Les photos sont ensuite scannées en « jpeg » (format compressé), et finalement recadrées avec un programme informatique. Cela ne donne pas toujours un résultat de la meilleure qualité, mais j’ai dû faire un choix pour mener de front vie familiale, profession et hobby.
Pour la prise de photos de fleurs, d’insectes et de gros animaux, cela n’a pas posé de problèmes. Ceux-là ne bougent pas trop. Le zoom 70-210 avec ou sans fonction « macro » était plus que suffisant.
Pouillot véloce
Pour les petits oiseaux, c’est un peu plus compliqué. Dans un premier temps, j’ai essayé de prendre la photo sur le vif, avec le téléobjectif. Sauf coup de bol, l’oiseau était toujours tout petit par rapport à l’ensemble de la photo.
La photo que vous voyez sur la droite est celle du pouillot véloce décrit à la page « découverte ». Je suis sûr que c’est lui grâce à son chant et parce que je l’ai observé avec une paire de jumelles. Mais la photo n’est pas au point.
Pouillot véloce Plus tard, je suis parvenu à le photographier de plus près (au 300 mm) mais il avait la tête cachée derrière une feuille! J’espère pouvoir un jour vous montrer son portrait en entier.
Quant au coup de bol, je l’ai eu avec la photo d’un pic épeiche. J’avais le téléobjectif en mains quand l’oiseau est passé dans des pommiers. J’ai eu juste le temps de le prendre, ce qui a donné la photo ci-dessous.
Pic épeiche Cela n’égale pas les photographies des revues spécialisées, mais j’ai l’impression que pour réussir ce genre de photo, il faut aussi une certaine dose de chance.
En lisant le livre de Laurie Campbell « Photographier la nature » (éditions Nathan), je me suis rendu compte que le hasard était peu présent. Par exemple, un pic épeiche y est photographié à l’aide de flash! Le résultat est époustouflant. Laurie Campbell semble malgré tout mettre tout en oeuvre pour ne pas déranger les espèces photographiées. J’ai franchement « bavé » devant ses photos. A chacun son métier!
Finalement, j’essaie de repérer les endroits où les oiseaux viennent régulièrement. Je les attends patiemment avec mon appareil mis sur trépied. La photo de la mésange charbonnière (voir ci-dessous) a été prise au 60ème de seconde, à moins de 3 mètres, avec un flash pour éviter les trop grandes zones d’ombre.
mésange charbonnière Comme la mésange est peu farouche, j’ai installé une mangeoire et j’ai regardé où elle venait se poser avant d’aller se nourrir. Le flash n’avait pas l’air de trop la tracasser. C’est à cet endroit que j’ai mis l’appareil (avec zoom 70-210) sur pied. Cependant, quand la luminosité descend, le flash donne des couleurs trop tranchées. J’essayerai au fur et à mesure d’utiliser des petits trucs utilisés par les photographes professionnels, en devant malheureusement rester modeste quant à la qualité du matériel.
Pour le moment, je trouve que j’obtiens les meilleurs résultats de photos d’oiseaux avec l’objectif 70-210 mm, quand je parviens à m’approcher à moins de trois mètres de ma cible. Avec le 300 mm, j’ai régulièrement des problèmes de flou qui sont dus entre autre aux possibilités d’ouverture. J’aimerais parfois avoir les téléobjectifs que les photographes professionnels utilisent lors de certaines compétitions sportives, mais cela coûte le prix d’une voiture. J’ai donc fait mon choix.
L’objectif de ce site, je le répète, n’est pas de rivaliser avec les revues animalières spécialisées, mais de montrer qu’en ouvrant les yeux, près de chez soi, on peut déjà voir beaucoup.