La Hulotte nous avait narré dans son précédent numéro les aventures du plus minuscule et du plus élégant de tous les canards d’Europe : Marie-Criquette, la petite Sarcelle d’hiver.
Dans le numéro 81, nouvelles révélations ! Nous apprenons comment Marie-Criquette et ses amis sont obligés de participer à une épreuve d’une incroyable dureté : le Marathon des Sarcelles. Pauvres canettes… Pendant six longs mois de froid, de pluie et de vent, elles vont devoir se démener comme de beaux diables, avec en tête une seule obsession : gagner l’épreuve. C’est que le sort des perdantes n’a rien d’enviable : la mort… Ou, ce qui vaut à peine mieux, l’impossibilité absolue, une fois rentrées en Russie, d’élever une tribu de petits canetons. Un vrai cauchemar pour une Sarcelle !…
Les amis de Marie-Criquette, qui avaient réclamé le classement de leur Marathon parmi les épreuves olympiques, en ont été pour leurs frais. Motif officiel du refus : l’épreuve a été jugée » beaucoup trop difficile « . Mais en réalité, c’est le caractère extraordinairement dangereux de cette épreuve qui a fait reculer les membres du Comité olympique.
Le Marathon des Sarcelles est en effet la seule course au monde où les athlètes sont pris pour cible, pendant toute la durée de la compétition, par les concurrents d’une autre discipline : l’épreuve de » tir français au fusil calibre douze « , et ses 350 000 pratiquants !…